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Mon parcours sportif (Partie 1) La naissance d’une vocation

Dernière mise à jour : il y a 5 minutes

Avant d’être kiné, sprinteuse et créatrice de programmes sport/santé, j’ai vécu une première vie : celle d’une gymnaste acrobatique, le début de mon parcours sportif.


1. Mes premiers pas dans mon parcours sportif… sans jamais imaginer la suite


Je n’ai jamais eu le rêve d’être une championne.

Petite, je ne pensais pas au haut niveau, ni aux podiums.

Je voulais juste bouger, sauter, sentir la vitesse me traverser.

C’était ma manière d’exister, de respirer, de me sentir vivante.


À onze ans, j’ai découvert le tumbling.

Par hasard.

Je m’étais inscrite en loisir dans un club de gymnastique de ma ville, sans idée précise.


Cette même année, mon coach m’a fait passer des tests physiques.

Je n’étais pas la plus souple, ni la plus fine.

J’avais quelques kilos de trop, mais il a vu autre chose : ma puissance, ma force explosive, cette énergie brute que je ne savais pas encore canaliser.


Ce jour-là, il m’a proposé d’intégrer le groupe élite. Je ne le savais pas encore, mais ma vie venait de basculer.


2. Le tumbling : une étape clé de mon parcours sportif


Très vite, mon quotidien a changé.

une femme en acrobatie

Je suis passée d’une heure d’entraînement par semaine à quinze.


Et pourtant…

Je n’ai jamais vécu cela comme une contrainte.

J’adorais ce que je faisais.

La piste est devenue mon terrain de jeu, un monde où tout semblait possible.


Le tumbling, c’est une discipline d’enchaînements acrobatiques sur une piste de 25 mètres : huit figures où la vitesse, la technique et le courage ne font qu’un.

J’y ai trouvé un équilibre parfait entre puissance et grâce.

Pas de danse, pas de fioritures : juste le mouvement pur.


3. Les victoires… mais sans “rage de vaincre”


J’ai commencé à gagner.

Championne de France jeune, puis junior.

J’ai intégré l’équipe de France, avec des filles que j’admirais depuis toujours.


Et pourtant, je n’ai jamais ressenti cette “rage de vaincre” dont on parle souvent.

Ce qui me poussait, c’était l'impression que ce que je faisais été exceptionel.

Je voulais sortir du cadre et tester les limites de ce que mon corps pouvait être capable.


4. Une famille discrète, un coach exigeant : ma chance


Mes parents ont joué un rôle immense.

Toujours là, mais jamais pour imposer.

Ils m’écoutaient, me soutenaient, mais sans jamais interférer avec les choix de mon entraineur.


Je crois que c’est cet équilibre qui m’a protégée : un coach exigeant et juste, une famille présente mais discrète.

C’est rare et précieux.


En 2009, je deviens championne de France junior.

L’année suivante, je passe en catégorie élite senior.


Et là… je découvre la marche géante du très haut niveau.


5. 0,20 point qui changent tout


Je ne réussis pas les tests d’entrée en équipe de France.

Il me manque 0,20 points.

Une broutille sur le papier. Un gouffre dans le cœur.


Mais cet échec a façonné ma détermination.

Mon coach m’a appris que la contrainte n’est pas une punition, mais un levier.

Que la rigueur est la meilleure amie du progrès.


Cette année-là, je me lève à 6h30 pour m’entraîner, je file au lycée, puis retour au gymnase le soir.

C’était dur mais j’étais animée par une conviction simple : je voulais aller au bout.


5. Et tout s’ouvre devant moi…


En juin, j’obtiens mon bac scientifique avec mention.

Quelques mois plus tard, ma première sélection officielle en équipe de France senior.


une femme qui s'échauffe

Je me souviens de cette période comme d’un long souffle.

Tout semblait possible.

J’étais jeune, forte, portée par la confiance.


Je ne savais pas encore que la vie, un jour, me forcerait à tout réapprendre : marcher, respirer, vivre différemment.



Mais à ce moment-là, j’étais juste heureuse.

Heureuse d’être là, entre ciel et terre.

Heureuse d’avoir trouvé ma voie.


“Ce n’est pas la victoire qui forge un destin, c’est la passion qui le nourrit.”


Partie 2 à venir…


Dans le prochain chapitre, je te parlerai d’un moment charnière : celui où tout bascule, où la blessure vient tout remettre en question… et où il faut se reconstruire autrement.


Lauriane Lamperim

Kinésithérapeute et ancienne membre de l'équipe de France de Tumbling.

 

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